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lunedì 15 marzo 2010

Le pippe dell'esperto

«Gli sventoloni e i pannelli solari sono pippe: dal punto di vista tecnico scientifico sono pippe a costi altissimi». Non usa mezzi termini il ministro della Pubblica amministrazione e dell’innovazione, Renato Brunetta.(l'esperto vedi sotto) «Hanno costi altissimi - afferma intervenendo al dibattito di Cernobbio sul tema dell’efficienza energetica - e contribuiscono alla produzione di energia in modo del tutto marginale. Chi ci guadagna è la Germania che produce pippe per chi compra pippe: un solo rigassificatore, per esempio, da solo contribuisce in modo molto maggiore a risolvere il problema energetico del Paese», sostiene il ministro.

nell'ottobre 2006 il primo post ''serio'' che pubblicai fu proprio sugli esperti:


Falso esperto - Insegnante (generalizzando, esperto) che non conosce la materia; se non ripassa la lezione, spesso si confonde o non arriva alla fine e deve "leggere" dal libro di testo.
Sembra impossibile, ma molte persone non contemplano l'esistenza di questa categoria. Sono quelle che ritengono che una laurea (un diploma, un attestato ecc.) sia condizione necessaria e sufficiente per essere esperti. Ovvio che il titolo non è una condizione sufficiente (vedasi in ogni professione i più scarsi rappresentanti), ma non è nemmeno necessaria. Questo è un concetto che sfugge a chi non ha mai messo in difficoltà i suoi maestri, preferendo credere che fossero il massimo del sapere. In realtà molti autodidatti senza titolo ne sanno molto di più di falsi esperti con titolo. (da Albanesi.it sito che leggo spesso dato che sono un runner)

lunedì 5 gennaio 2009

Francia in deficit di energia elettrica


La Francia è in deficit di energia elettrica. Perchè Silvietto non ce lo dice?.

03/01/2009 : Libération.fr
«Le système électrique français est terriblement inefficace»



Interview - Energie. Les mythes de l’indépendance française démontés par l’expert Mycle Schneider

Interview de Mycle Schneide, consultant international en matière d’énergie et de nucléaire. Il vient de rendre un rapport au Parlement européen sur le mythe de la politique énergétique française. Il est interrogé par Laure Noualhat.


Avec l’hiver vient la saison du chauffage. Au bois, au gaz, au fioul, mais aussi au radiateur électrique, ce qui a le don de faire grimper les consommations en période de pointe. Comme chaque fois en cette période de l’année, ces pics de consommation imposent d’importer de l’électricité venue d’Europe. Et celle-ci, produite à partir d’énergies fossiles, n’est pas faiblement émettrice en CO2. Mycle Schneider est consultant international en matière d’énergie et de nucléaire. Il vient de rendre un rapport au Parlement européen sur le mythe de la politique énergétique française.
Quel est l’impact de la vague de froid sur les consommations électriques françaises ?
En hiver, la puissance électrique appelée est presque trois fois plus élevée le jour le plus chargé que le jour le moins chargé de l’été. On a donc besoin des vieilles centrales au fioul, dont EDF vient de remettre 2 600 mégawatts en service, parce qu’on manque cruellement d’électricité de pointe. Depuis 1990, la part des énergies fossiles dans l’électricité a crû de près de 25 %. En parallèle, les importations de courant, essentiellement à base d’énergies fossiles, ne cessent d’augmenter. La France est ainsi devenue importatrice nette de courant charbon allemand.

Mais l’électricité française est faiblement émettrice en gaz à effet de serre…
C’est vrai, les émissions totales par habitant de gaz à effet de serre en France sont - encore - plus faibles que chez nos voisins. Mais elles varient fortement d’une année à l’autre en fonction du climat et on n’identifie plus de baisse structurelle depuis longtemps. En fait, en 2005, les émissions de CO2 dues à la production publique d’électricité et de chaleur étaient de 5 % supérieures à 1990, pour se trouver en 2006 à 2 % en dessous du niveau de 1990. Le rôle du nucléaire y est complexe. Le système nucléaire, et les surcapacités qu’il a engendrées, a conduit à une perversion du système électrique. On a massivement introduit le chauffage électrique parce qu’EDF avait des kilowattheures à vendre, ce qui a conduit à une augmentation du recours aux combustibles fossiles. Le contenu en CO2 du kWh pour les besoins du chauffage électrique se situe entre 500 et 600 grammes, soit environ trois fois les émissions d’un chauffage central au gaz.

Le recours au nucléaire augmenterait les émissions de CO2 dans l’électricité ?
Indirectement, par effet systémique, surtout pour tout nouveau projet. L’investissement dans le nouveau réacteur EPR augmentera ainsi les émissions car si on investissait les 4 milliards d’euros nécessaires à sa construction dans l’isolation de l’habitat existant, on éviterait réellement des émissions.

Vous assurez qu’en dépit du nucléaire, la France n’est pas indépendante du point de vue énergétique. Pourquoi ?
En France, le premier programme électronucléaire massif a été lancé en 1974, après le premier choc pétrolier. Le but affiché était de rendre le pays indépendant vis-à-vis du pétrole. C’était déjà un mythe à l’époque car l’électricité ne représentait alors que 12 % de la consommation de pétrole en France. En 2007, après trente-cinq ans de nucléaire en France, la consommation de pétrole par habitant - 1,5 tonnes d’équivalent pétrole (tep) - était plus élevée que la moyenne de l’Union européenne, alors que la consommation en Italie, qui a arrêté le nucléaire, et en Allemagne, était de 1,4 tep. Les autres secteurs comme le résidentiel, et surtout les transports, consomment la plus grande partie du pétrole et cette consommation n’a pas cessé d’augmenter depuis 1973. Le système électrique est incroyablement inefficace : entre l’énergie primaire, contenue dans l’uranium ou le charbon, et l’énergie finale utilisée sous forme de kilowattheure, les trois quarts sont perdus dans le réseau de distribution.

Et alors ?
Il faut calculer le taux d’indépendance sur la base de l’énergie finale, le quart restant utilisé par les consommateurs, et non sur la base de l’énergie primaire. Cet ajustement simple divise par deux le taux officiel de 50 % d’indépendance énergétique affiché par le gouvernement. En outre, il faut rappeler que la totalité de l’uranium utilisé dans les centrales est importée. Ce qui n’est pas pris en compte. Aujourd’hui, on peut estimer l’indépendance énergétique française à environ 8 %.

Quels seraient les principes d’une bonne politique ?
Elle devrait fournir des services énergétiques (c’est-à-dire le chaud, le froid, la lumière ou la mobilité) bon marché, propres et durables. Et ces services énergétiques intelligents devraient conduire à une baisse draconienne de nos consommations. Aujourd’hui, en France, la politique entamée ne laisse pas entrevoir comment atteindre les objectifs fixés par la loi : à savoir de réduire de 80 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

sabato 3 gennaio 2009

Nucleare Francese: quello che Berlusconi e Battaglia non ci dicono...



Dal sito di Greenreport:
Ondata di gelo: la Francia nucleare salvata dalla Germania no nuke
LIVORNO. L´ondata di gelo che ha colpito la Francia sta svelando tutta la propaganda che si fa intorno all´opzione nucleare francese che garantirebbe energia sempre ed a buon prezzo, è infatti la Germania, impegnata in un percorso per uscire dal nucleare, che si basa su sole, vento ed altre energie rinnovabili (e gas russo), che sta approvvigionando gli infreddoliti francesi di elettricità.

Réseau "Sortir du nucléaire" spiega cosa sta succedendo: «La spiegazione è semplice: per la loro politica nucleare, Edf e lo Stato francese hanno proceduto all´installazione di milioni di riscaldamenti elettrici. Ora, ogni volta che la temperatura cala, il consumo dovuto ai convettori elettrici è tale che, malgrado 58 reattori, il parco nucleare francese viene largamente superato: sono allora le centrali termiche (gas, petrolio, carbone), francesi e straniere, principalmente tedesche, che vengono messe in servizio per riscaldare la "France électrique". Il fatto è che le centrali nucleari non sono del tutto adattate alle variazioni di potenza, forniscono una potenza costante... quale che sia la domanda di elettricità».

Intanto Edf continua a promuovere il riscaldamento elettrico e poi chiede più centrali nucleari e termiche a carbone e gas. Una spiegazione che rende meno contraddittorio quanto si legge nel "Rapport d´information n° 357" del 2007 del Senato francese: «la Francia, per assicurare la sua sicurezza di approvvigionamento, deve consolidare la sua media di punta. In effetti, il parco produttivo dispone di una sovra-capacità di base che autorizza l´esportazione di elettricità, ma sembra insufficiente per assicurare la punta».

Gli stessi Réseau de transport de l´electricité (Rte) e Agence de l´environnement et de la maîtrise de l´energie (Ademe), sottolineano che il riscaldamento elettrico produce forti emissioni di CO2 che, anche se hanno luogo in Germania, devono essere attribuite alla Francia ed anche al poco flessibile nucleare francese». Gli antinuclearisti di oltralpe fanno notare che «Questi dati dequalificano di fatto la risposta di "buon senso" che ci viene sempre data, vale a dire... aumentare il numero di reattori nucleari: questo non risponde per nulla al problema del consumo di punta. In ogni modo, sarebbe tecnicamente pericoloso e finanziariamente suicida per Edf utilizzare reattori nucleari solamente per coprire le punte di consumo, lasciandoli fermi per il resto del tempo. Ecco la Francia molto handicappata, di fronte a forti cali di temperatura, con 58 reattori incapaci di alimentare milioni di riscaldamenti elettrici».

Da 5 anni la Germania è diventata esportatrice netta di energia verso la Francia, e non il contrario come vorrebbero far credere anche in Italia i cantori del rinascimento nucleare. E questo mentre la Grosse Koalition democristiana-socialdemocratica ha confermato e l´uscita dal nucleare...

La questione è complicata perché resta intatto il problema del riscaldamento climatico, ma il generale inverno dimostra nella patria dell´atomo civile che la soluzione nucleare non è solo rischiosa, ma anche inefficace e può aggravare le situazioni di dipendenza con una produzione "rigida".

Così, mentre Sarkozy invita al risparmio energetico, questa rigidità che ha prodotto milioni di riscaldamenti elettrici al servizio dell´industria nucleare di Stato, rischia di diventare un grattacapo insolubile per la Francia che esporta nucleare civile e militare e che dovrebbe forse pensare ancora di più a riconvertire il proprio sistema energetico uranio-dipendente verso il risparmio energetico e le energie rinnovabili.